À l’occasion de la grande première de Névroses Banales le 20 janvier 2026, la chorégraphe et interprète Betty Mansion dévoile une création mêlant danse, humour et clown pour explorer ces petites failles qui nous traversent chaque jour ,celles que l’on garde pour soi ou que l’on expulse par un rire nerveux.

Explorer les fragilités du quotidien

Comment aborder nos vulnérabilités ordinaires sans tomber dans la lourdeur ou la complaisance ?C’est le pari de Névroses Banales, une pièce où le sensible rencontre le burlesque, où chaque geste cherche à sublimer ces « petites névroses » que tout le monde partage.

« Je voulais parler de ce qui nous touche tous, mais que l’on cache souvent derrière un masque. Avec l’humour, on peut tellement faire passer des messages sans accuser ni culpabiliser. » Betty Mansion

Les situations mises en scène sont issues du réel : des comportements subtils, des habitudes, des peurs discrètes — jamais caricaturées, toujours ancrées dans l’authentique.

Une esthétique du lâcher-prise.

Le spectacle s’inscrit dans une recherche autour du lâcher-prise et de l’acceptation de soi.Le travail du clown, développé en collaboration avec Mehdi Bedouin (coécriture et co-mise en scène), structure l’écriture scénique : le rire y naît du miroir tendu au public, et non de la surenchère

« Le clown nous apprend à accepter d’être vus tels que nous sommes, avec tout ce qui dépasse. » Betty Mansion

Des parodies musicales ponctuent la pièce, créant des respirations inattendues et décalées qui jouent avec les attentes du public .

Névroses ordinaires, humanité commune

Sous un titre volontairement ironique, la pièce interroge des questions universelles :besoins affectifs, ego, faux-semblants, désir d’écoute, solitude discrète.Chaque interprète nourrit son personnage de ses propres zones sensibles, offrant une matière profondément humaine.

« On n’a pas cherché à inventer des névroses : elles étaient déjà là, en nous. On les a simplement révélées. » Betty Mansion

L’objectif n’est pas de minimiser ces fragilités mais au contraire de les replacer au cœur d’une humanité partagée.L’humour devient un outil de lucidité collective.

Une équipe soudée et créative

La création réunit une équipe élargie dont la complicité nourrit le processus : • Roxanne Hardy • Isabelle Audoan • Jérôme Louis • Mehdi Bedouin (co-mise en scène) • Julia Spiesser (assistante chorégraphe) • Nicolas Provot (œil extérieur acrobatique) • Isabelle Simon (technique) • Camille de Get Down (diffusion Belgique) • Delphine Émile Sabord (diffusion France). Cette organisation permet à Betty Mansion de conserver une présence scénique tout en assurant la direction artistique.

« Le spectacle est le fruit d’une vraie confiance. Une matière vivante qui circule entre nous. »Betty Mansion

L’humour, un laboratoire vivant

Les répétitions alternent improvisations, exercices de clown et recherches sur la relation au public.L’équipe explore les frontières entre danse, jeux clownesques et comique de situation.

« Faire rire est plus difficile que d’émouvoir. Mais c’est ce défi qui nous a portés dès le premier jour. » Betty Mansion

Chaque représentation réinvente la précédente : Névroses Banales se construit en dialogue permanent entre la scène et la salle.

Une œuvre en mouvement

Le projet se poursuit avec un approfondissement des interactions directes avec le public et une recherche de plus en plus fluide entre les langages du corps et du rire.Avec le soutien de ses partenaires de diffusion, l’équipe prépare la sortie du spectacle en France et en Belgique.

« Le spectacle continuera d’évoluer. C’est un organisme vivant. » Betty Mansion